Depuis plusieurs années, la friche Vanderschooten fait l'objet d'intrusions en tout genre.
Après plus de quatre années d'échanges, de courriers adressés (sans réponse) aux services de Lille Métropole Communauté Urbaine, j'ai décidé d'alerter la presse sur la dangerosité de ce site en plein cœur d'un quartier dense.
Dimanche dernier une énième intrusion a motivé cette décision et dès mardi, je recevais le rédacteur en chef adjoint de l'édition d'Armentières pour faire un point sur la situation.
Dès la
parution de l'article dans les pages régionales de notre quotidien préféré, les
services de Lille Métropole Communauté Urbaine se sont souvenus de mes
différents courriers, et vendredi (31 janvier), les services de René
Vandierendonck, Premier Vice-Président en charge de l'Urbanisme, aménagement,
ville renouvelée, développement durable, ont repris contact.
Le projet semble resurgir de ses cendres... à suivre !
Article de la Voix du Nord du 29 janvier 2014 (en page d'Armentières) et le 31 janvier (en page régionale)
Par Gilles Contraire

Théâtre d’un incendie volontaire en juin et toujours régulièrement squattée, la friche Vanderschooten, à Houplines, attend une reconversion qui se fait attendre depuis maintenant dix ans. Une convention, portant notamment sur son rachat, a pourtant été signée en 2011. Mais il y a un hic : le dossier n’est pas jugé prioritaire par la communauté urbaine...
Jean-François Legrand assistait à une assemblée générale, dimanche, lorsque son téléphone a sonné. « C’était les riverains de la friche Vanderschooten qui me prévenaient que des personnes étaient rentrées. » Une nouvelle fois.
Voilà plusieurs semaines que le maire d’Houplines est confronté à des regroupements, le dimanche, d’amateurs de paintball à l’intérieur de l’ancien site textile. « Des personnes qui viennent de Belgique et du Pas-de-Calais ». L’édile a aussitôt appelé le commissariat de police d’Armentières, qui a dépêché une équipe sur place. Reste que le problème de l’occupation fréquente de cette friche de 1,2 ha située en cœur de ville demeure entier. « Le propriétaire a remis plusieurs fois des plaques de béton autour, mais elles sont systématiquement cassées », regrette l’élu, qui pointe les risques d’accidents. « Je ne veux pas être alarmiste, mais l’incendie volontaire de juin aurait pu avoir des conséquences dramatiques au vu de la proximité des habitations. » Il n’oublie pas non plus sa responsabilité de maire en cas d’incident grave.
Un projet avorté
Alors Jean-François Legrand a décidé de communiquer, histoire de montrer, aussi, qu’il ne reste pas inactif. Judicieux à quelques mois d’une élection municipale à laquelle il participera.
Le maire d’Houplines s’est réellement emparé du dossier dès octobre 2012, après son arrivée à la tête de la mairie. L’homme avait toutefois suivi les discussions avec le groupe Eiffage, portant un projet de logement (quatre bâtiments de quatre à cinq étages). « Mais il était trop dense par rapport au quartier ». Les négociations sont tombées à l’eau et la ville s’est rapprochée alors de l’Établissement public foncier (EPF). « On n’a pas les moyens d’acheter le site et de le dépolluer », résume l’élu. Une convention est signée en octobre 2011 entre l’EPF et la communauté urbaine de Lille (LMCU), à la demande de la municipalité. L’idée ? Que l’EPF rachète le terrain, procède à sa démolition avant de le revendre à la communauté urbaine, ou à un promoteur privé, en vue d’un projet immobilier. Sauf que l’EPF n’a pas encore pris contact avec le propriétaire du terrain, Bernard Vanderschooten… « J’ai écrit à l’EPF en juin 2013, je n’ai pas eu de réponse », glisse l’édile, convaincu que rien ne bougera « avant les élections municipales… »
Contacté par La Voix, l’EPF confirme ne pas avoir entamé de discussions avec Bernard Vanderschooten. Tout simplement parce que LMCU « n’a pas demandé à ce qu’on lance l’opération », indique-t-on à l’EPF. Question de priorité dans le programme habitat de LMCU (*) pour la période 2007-2014, mais aussi, d’argent, dans un contexte financier difficile pour les collectivités locales.
La question du devenir de la friche se reposera d’ici à la fin de l’année dans l’hypothèse où la communauté urbaine n’engage rien d’ici-là. La convention qui la lie à l’EPF prendra fin, en effet, en décembre 2014. Un nouveau contrat pourrait être alors signé entre les deux parties. Avec les mêmes contraintes pour l’EPF. Jusqu’à quand ?
Pourquoi faut il toujours attendre, comme pour les passages dits " à niveau" ou les carrefours dangereux, qu'il y ait des morts ou des blessés pour que les responsables réagissent ???? Ce site est potentiellement dangereux pour des adultes comme pour des enfants! Messieurs écoutez votre bon sens, et permettez moi de penser que les problèmes dits "de budget" sont essentiellement des problèmes de planification, d'affectation de budget et qu'en situation de telle urgence, la notion de " non assistance" à personne à danger pourrait même peut être vous être reprochée ... On fait souvent appel à notre civisme ou à notre savoir-vivre, à notre engagement et à notre solidarité envers les autres, permettez Messieurs que j'en appelle à votre bon sens et à votre bonne volonté pour intervenir rapidement, avant, avant .... Mais vous savez surement ....
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